GHOSTLAND – PIERRE JODLOWSKI
đź“… Samedi 9 mars – 16h et 20h30
đź“… Dimanche 10 mars – 10h
📍 Espace Orange, Montréal, Canada
Dans le cadre de la Semaine du Neuf – Le Vivier
Immersive et envoûtante, cette création de Pierre Jodlowski nous plonge dans un espace aux frontières indéfinies. Composée pour électronique et quatre percussionnistes, la partition intègre également des jeux de lumières et l’écriture de l’espace scénique : prolongée par un grand écran panoramique, la scène se mue en un espace infini, un territoire où les ombres semblent jouer avec les corps.
Plus d’informations sur la pièce ici.
🎫 Info et réservation ici
RUPTUR – SAMUEL SIGHICELLI ET BENJAMIN DE LA FUENTE
đź“… Samedi 16 mars – 20h
đź“Ť Les Subsistances, Lyon
Création le 16 mars 2024 à Lyon dans le cadre du festival la B!ME
RUPTUR met en œuvre, dans une grande forme musicale, un travail sur la notion de machine qui se déploie sans relâche à des fins d’une possible transe, se répétant et se renouvelant sans cesse en explorant toutes ses caractéristiques propres, jusqu’à ses extrémités de timbres, de densité, de dynamiques et d’espace.
Cette machine, lancée comme une mouvement perpétuel, sera déployée sur environ une heure jusqu’à être stoppée net, en plein élan, nous plongeant dans un vertige rempli de vide interrogateur, sur la dernière partie du concert. Cette rupture, aussi inopinée qu’impactante, ouvre une brèche sur un espace musical d’une toute autre nature.
Le flux continu d’énergie sonore,en constante métamorphose, vise à favoriser chez l’écoutant et l’écouté le transport dans une double expérience musicale et physique. Sont recherchés aussi bien l’effet hypnotique de la répétition qu’un mouvement d’élévation et une tension émotionnelle s’accumulant jusqu’à la rupture.
Mais les deux compositeurs n’entendent pas en rester là , et souhaitent franchir le seuil pour confronter ce mouvement à son négatif en quelque sorte : l’après machine.
Cette bascule, vécue comme violente, est aussi une allusion au point de rupture où se trouve l’humanité après deux siècles d’anthropocène.
Que se passe-t-il au moment de la rupture, dans l’esprit comme dans le corps, individuels et collectifs ?
Quel est cet après, habité par le fantôme, la persistance, le vestige de la machine, désormais en roue-libre dans la mémoire de chaque auditeur ? Quelle musique, quelle écoute, peut incarner ce vertige ?
Plus d’information sur la pièce ici
🎫 Info et réservation ici.
MUSIC IN THE BELLY- KARLHEINZ STOCKHAUSEN, SIMON STEEN-ANDERSEN
đź“… Mardi 19 mars – 20h
đź“Ť MaerzMusik, Haus der Berliner Festspiele, Berlin, Allemagne
Dans le cadre du festival MaerzMusik.
En 1975, Karlheinz Stockhausen composait une œuvre énigmatique à l’attention des Percussions de Strasbourg. Sa partition contenait davantage d’indications scéniques et de didascalies que de musique à proprement parler — et cette musique consistait en douze mélodies liées aux signes du zodiaque, le cycle Tierkreis, et matérialisées par des boîtes à musique que le compositeur fit lui-même fabriquer. L’idée de la pièce comme son titre lui étaient venus de la surprise de sa fille Julika découvrant à l’âge de deux ans de petits bruits à l’intérieur d’elle-même, des gargouillements d’estomac : « tu as de la musique dans le ventre », lui avait-il répondu. Quelques années plus tard, il se réveilla subitement un matin après avoir rêvé la pièce et la coucha sur le papier.
Près de cinquante ans après la composition et la création de l’œuvre au festival de Royan, les Percussions de Strasbourg proposent à Simon Steen-Andersen d’en imaginer une nouvelle mise en scène. En restant fidèle à la partition et sans ajouter la moindre note, l’artiste danois révèle un potentiel aux yeux et aux oreilles d’aujourd’hui par l’utilisation de procédés scéniques et de technologies directement inspirés d’autres pièces de Stockhausen. Une question simple a guidé sa démarche : à quoi pouvait bien ressembler Music in the belly dans le rêve de Stockhausen, avant même qu’il ne se réveille ?
Plus d’information sur la pièce ici
🎫 Info et réservation ici