LA FÊTE SAUVAGE ciné-concert – Frédéric Rossif, Lucie Antunes

Réalisation : Frédéric Rossif (1976)
Composition : Lucie Antunes
Musicien·nes : Olivia Martin, Rémi Schwartz, Enrico Pedicone (percussions), Axel Rigaud (électronique)
Régie générale / son : Franck Berthoux, Rosalie Sutter

Durée : 90’
Production déléguée :
Les Percussions de Strasbourg
Commande : La Cinémathèque du documentaire, La Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne, Le LUX – Scène nationale de Valence
Coproduction La Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne, Le LUX – Scène nationale de Valence, Metz-en-Scènes / L’Arsenal

La Fête Sauvage a nécessité plus de deux ans de tournage aux quatre coins de la planète, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, au réalisateur Frédéric Rossif pour créer cette ode à la nature et aux animaux qui la peuplent. 

Captés dans leur quotidien, ils exécutent devant les caméras un ballet qui retrace leur histoire. En liberté, girafes, paresseux, fourmiliers et tant d’autres encore sont dévoilés dans leur intimité, leurs moments de chasse, de repos, de jeu ou encore de conquêtes amoureuses… Nous présentant un monde vierge de toute présence humaine, Rossif a souhaité renouer avec un éden perdu. Il a profondément révolutionné le cinéma environnemental et animalier créant un langage visuel unique, dans lequel ralentis et autres montages transcendent la beauté animale. À sa sortie en 1976, le film a remporté un immense succès, frôlant le million d’entrées.

La musique d’origine était le fait de Vangelis, pionnier des musiques électroniques. Pour donner une nouvelle vie à ce chef-d’oeuvre visuel, Lucie Antunes apporte toute l’énergie tellurique qui caractérise son langage musical. Elle a conçu cette création sonore pour les Percussions de Strasbourg, augmentées d’un musicien électronique (Axel Rigaud). Pour cet ensemble phare du paysage musical européen, elle tisse un lien unique entre les instruments acoustiques, les machines électroniques et les images.

Cette rencontre entre les univers visuels et sonores de Frédéric Rossif et Lucie Antunes, portés par des musicien·nes exceptionnel·les, rend à la nature toute sa puissance et sa force brute autant que sa pureté. Un moment unique à ne manquer sous aucun prétexte.

Extraitdu programme de salle du 27 janvier 2024, Arsenal de Metz :

« En 1976, La Fête Sauvage de Frédéric Rossif révolutionne le documentaire animalier par son regard profondément viscéral du monde sauvage, sur une bande originale entre battements électroniques et voix humaines signée Vangelis. C’est le même type d’expérience que la compositrice Lucie Antunes et Les Percussions deStrasbourg proposent de nous faire vivre avec une création qui s’affranchit totalement de la musique du compositeur grec. La version de Lucie Antunes croise les cultures classiques, rock, électro et l’attrait pour la musique minimaliste de cette percussionniste de formation apparue aux côtés de Moodoïd, Yuksek ou Aquaserge.« Lucie nous a emmené vers une musique pulsée constituée de boucles, pour une vraie performance, indique Rémi Schwartz des Percussions de Strasbourg. À vrai dire, l’esprit club est l’essence-même de ce projet : on veut que le public finisse le concert debout ! ».Pour préparer le live, Lucie Antunes a d’abord réalisé des maquettes qu’elle a transmises aux musiciens en lieu et place des partitions : un moyen de permettre à ces derniers d’entrer immédiatement dans son univers et de se l’approprier. « Ensuite, après avoir regardé ensemble des extraits muets du film, chaque musicien a puisé dans sa bibliothèque musicale personnelle pour faire des propositions » explique le percussionniste. Autour du vibraphone, du marimba et de la batterie ,augmentés de multiples accessoires, s’ajoute la présence du musicien électroAxel Rigaud, véritable « pilote » aux commandes de ses synthétiseurs.Du concert de cette meute sonore émergent des pulsations telluriques qui accompagnent de manière saisissante des images d’une grande force.« Le film de Frédéric Rossif est unique car sa structure échappe à la narration pour privilégier l’émotion, note RémiSchwartz. Il y a des moments intimistes, d’autres de transe complète ; deux extrêmes entre lesquels on voyage.Nous avons souhaité créer une atmosphère qui doit aussi donner au public la liberté de nous oublier, pour s’immerger totalement dans le film et son énergie ». »

Benjamin Bottemer pour l’Arsenal de Metz

En tournée :

Première le 3 Octobre 2022 – La Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne, Festival War on Screen
25 Janvier 2023 – LUX, scène nationale de Valence
30 Janvier 2023 – Vœux du CNC, évènement privé sur invitation, Trianon, Paris
26 Août 2023 – Etats Généraux du Documentaire, Lussas
9 Novembre 2023 – Théâtre de l’Espace, Les 2 Scènes, Scène Nationale de Besançon
22 Décembre 2023 – Ferme du Buisson, Noisiel, Scène Nationale
27 Janvier 2024 – Arsenal, Cité Musicale de Metz

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