Editeur : Ricordi
L’idée pour cette pièce vient de l’informatique musicale, de mon travail sur la synthèse croisée, la convolution, l’hybridation des timbres, c’est-à-dire la transformation de deux timbres différents dans un seul timbre, nouveau. Les musiciens jouent des instruments métalliques (crotales, vibraphones, gongs…) et, en même temps, des instruments-jouets (harmonicas à bouche, kazoo, guitar pitch pipe…) pour créer, sans l’aide de traitements électroniques, des effets de réverbération, chorus, distorsion, filtrages, flanger, écho, sons additionnels et différentiels, etc. Au début de la pièce une phrase mélodique de quatre notes tirées de la pièce de Michaël Jarrell (et qui termine aussi celle de François-Bernard Mâche) devient, après deux simples inversions d’intervalle, l ’ «incipit» d’un chef d’œuvre de la musique pop des années 70.